Dessin_de_Sine

Quand Philippe Val licenciait Siné, le collaborateur de Charlie Hebdo, pour propos « racistes et antisémites » et lui reprochait ses supposées « accointances » avec l’humoriste Dieudonné.

Retour aux origines du licenciement de Siné par le directeur d’alors Philippe Val.

Les faits

Le 2 juillet, le caricaturiste Siné, collaborateur de longue date du magazine hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, publie une chronique relative au fils du Président de la République, Jean Sarkozy manifestement polémique dans le style caractéristique de Siné : « Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter.Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »

Le 8 juillet, dans l’émission « On refait le Monde  » animée par Nicolas Poincaré et diffusée sur RTL, Claude Askolovitch du Nouvel Observateur, connu aussi pour avoir suivi le mouvement altermondialiste, et lancé la controverse autour des déclarations jugées antisémites de Tariq Ramadan en 2003, dénonce « un article antisémite dans un journal qui ne l’est pas »[2] et annonce que Philippe Val, directeur de publication de Charlie Hebdo, qui ne lit plus les chroniques de Siné pour cause de dissension avec le caricaturiste « va se payer (…) un procès pour antisémitisme ».

Il est vrai que Philippe Val a confirmé que « je suis rarement d’accord avec ce que Siné raconte mais il y a une latitude à Charlie pour exprimer des opinions différentes des miennes et cette latitude est bordée par une charte qui proscrit notamment tout propos raciste et antisémite dans le journal ».

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