Ella Fitzgerald – Summertime
The man I love
And he’ll be big and strong, The man I love
And when he comes my way
I’ll do my best to make him stay
He’ll look at me and smile, I’ll understand
Then in a little while, He’ll take my hand
And though it seems absurd
I know we both won’t say a word
Maybe I shall meet him Sunday,
Maybe Monday, maybe not
Still I’m sure to meet him one day
Maybe Tuesday will be my good news day
He’ll build a little home, That’s meant for two
From which I’ll never roam, Who would, would you
And so all else above
I’m dreaming of the man I love
Surnommée «The First Lady of Swing» et «The First Lady of Song», Ella Jane Fitzgerald a été et demeure, avec ses 200 disques, 2000 chansons, 40 millions d’albums vendus et 13 Grammys, une des grandes interprètes de l’histoire de la musique.
Ella Fitzgerald avait 15 ans lorsque ses amies l’ont mise au défi, le 21 novembre 1934, de participer à un concours d’amateurs dans le mythique théâtre Apollo sur la 125e Rue à Harlem.
Elle s’y est inscrite en après-midi et est montée sur scène en soirée pour interpréter les pièces Judy et The Object of my Attention, qui étaient très populaires à l’époque.
L’adolescente a soulevé la foule, attiré l’attention de Bardu Ali, un chanteur et musicien qui a travaillé avec le batteur Chick Webb et elle a remporté le prix de 25 $.
Les débuts
Ali a réussi à convaincre Webb de donner une chance à cette jeune femme originaire de Newport News, en Virginie. Il l’a embauchée pour un concert à l’Université Yale, et le reste, comme le dit le célèbre dicton, fait désormais partie de l’histoire.
Webb a été une sorte de père et de guide pour cette jeune femme qui s’est retrouvée seule à l’âge de 15 ans, lorsque sa mère, qui était séparée, est décédée dans un accident de voiture.
Active pendant six décennies
La chanteuse, reine du «scat», où les paroles sont remplacées par des onomatopées, souvent improvisées, utilisait sa voix comme un instrument de musique. Elle a été active durant six décennies, touchant aussi à la chanson, au swing, au be-bop, à la bossa-nova et même à l’opéra dans Porgy and Bess de George Gershwin.
Elle a volé de ses propres ailes quelques années après le décès de Chick Webb, enregistrant avec Duke Ellington, Count Basie, le Montréalais Oscar Peterson, Dizzie Gillespie, Nat King Cole, Frank Sinatra et Louis Armstrong. Elle était la chanteuse favorite de Marilyn Monroe.
Ella Fitzgerald a eu quatre numéros un aux États-Unis, soit les piècesGoodnight my Love, A-Tisket, A-Tasket, I’m Making Believe et Into Each Life Some Rain Must Fall.
Dernier concert en 1991
La chanteuse, qui était une grande fan des Dodgers et des Lakers de Los Angeles, a vu sa santé commencer à se détériorer au milieu des années 80. Elle a donné son dernier concert au Carnegie Hall, à New York, en 1991, où elle s’est produite 26 fois.
Souffrant de diabète, elle a été amputée des deux jambes en 1993 et elle était presque aveugle. Elle est décédée d’un infarctus, le 15 juin 1996, dans la cour de son domicile de Beverly Hills, en Californie.