Fairouz – « Zahrat el Madaen » – (Jérusalem – Fleur des cités)
Jérusalem, Fleur des cités
Pour toi ô ville de prière je prie
Pour toi qui possèdes les plus belles maisons, fleur des cités
O Jérusalem, ô ville de prière
Chaque jour, nos yeux voyagent vers toi
Circulant dans les ruelles des temples
Enlaçant les vieilles églises
Et effaçant la tristesse des mosquées
O nuit d’Al-isra chemin de ceux qui sont aux cieux
Chaque jour, nos yeux voyagent vers toi
Je prie
Dans la grotte, L’enfant et sa mère Marie,
Deux visages qui pleurent
Pour ceux qui n’ont pas de toit
Pour des enfants sans-abri
Pour ceux qui ont combattu aux portes de la ville
Et qui sont morts en martyres
La paix a été martyrisée au pays de la paix
La justice est tombée aux portes de la ville
Quand la ville de Jérusalem a chuté
L’amour a reculé, et la guerre a colonisé le cœur de la vie
Dans la grotte, L’enfant et sa mère Marie,
Deux visages qui pleurent, je prie
La colère foudroyante arrive, j’en suis certaine
La colère foudroyante arrive, je passerai par des tourments
De tous les chemins elle arrive, sur les chevaux de la frayeur elle arrive
tout comme le visage téméraire de Dieu, elle arrive
La porte de notre ville ne se fermera pas
Et moi je vais prier
Je frapperai sur les portes et je les ouvrirai
Et tu nettoieras ô le Jourdain
Mon visage avec les eaux de Jérusalem
Et tu effaces, ô le Jourdain! Les traces des pas barbares
La colère foudroyante arrive, sur les chevaux de la frayeur elle arrive
Et le visage de la violence sera battu
C’est notre maison, Jérusalem est à nous
Et avec nos mains, nous allons rendre à Jérusalem son éclat
Avec nos mains, une paix arrive