Liban, 1920-2020, un siècle de tumulte
« Manière de voir » • décembre 2020 – janvier 2021

Durant toute la guerre civile, Fayrouz, l’icône de la chanson libanaise et arabe, refusa de se produire dans son pays, ne voulant pas être récupérée par un camp ou l’autre. Quatre ans après la fin du conflit, le 17 septembre 1994, elle donne un concert dans la capitale libanaise, en présence de dizaines de milliers de spectateurs venus de partout, d’officiels et de représentants des cultes et partis politiques, réunis pour célébrer la réconciliation nationale.

Fayrouz


Fairouz interprète « Li Beyrouth », l’une de ses plus célèbres chansons, écrite en 1983 par le grand poète libanais Jospeh Harb. Un classique qui témoigne du déchirement de la chanteuse face aux destructions infligées à la ville par l’invasion israélienne de 1982, est mis en musique avec le deuxième mouvement du « Concerto d’Aranjuez », du compositeur Joaquín Rodrigo.

Fairouz – sur l’air de Concerto de Aranjuez