Le massacre des ambulanciers de Rafah et l’effondrement de la crédibilité
« Véhicules suspects. » « Pas de feux de détresse. » « Approche non coordonnée. »
Telle était la version officielle. Déversée par le régime d’occupation israélien, reprise par la BBC et honteusement répétée à l’ONU par le délégué américain. Un circuit de propagande sans faille, transformant un crime de guerre en langage administratif.
La déclaration « israélienne » sur le massacre qu’ils ont commis.
Mais maintenant nous le savons : tout cela n’était qu’un mensonge.
Une vidéo récupérée sur le téléphone d’un médecin palestinien assassiné montre des ambulances et des camions de pompiers clairement identifiés, leurs gyrophares allumés, quelques instants avant que les forces israéliennes n’ouvrent le feu. Les véhicules n’étaient pas banalisés. Ils ne s’approchaient pas furtivement. Ils exécutaient une mission soutenue par l’ONU pour récupérer les blessés.
Ils suivaient le protocole.
Et ils étaient quand même ciblés.
L’ambulancier palestinien Ref’at Radwan, dont la voix apparaît dans la vidéo, avant d’être exécuté par les forces d’occupation israéliennes avec 14 autres personnes lors d’une mission humanitaire à Rafah.
Il dit : « Pardonne-moi, maman. C’est le chemin que j’ai choisi… pour aider les gens. »
Il a été retrouvé dans une fosse commune avec une balle dans la tête.
Ce n’était pas un échange de tirs, mais une exécution.
Le 23 mars 2025, quinze secouristes palestiniens – dont des médecins du Croissant-Rouge palestinien, des équipes de la Défense civile et un membre du personnel de l’ONU – ont été pris dans une embuscade alors qu’ils tentaient de porter secours à Rafah. Leurs corps ont été retrouvés dans une fosse commune , certains menottés , leurs gants et fournitures médicales éparpillés dans le sable.
Leurs ambulances ont été bombardées.
Leurs uniformes ne les ont pas protégés.
Leurs phares n’ont eu aucune importance.
Ils ont été exécutés.
Il s’agit de l’anéantissement ciblé des infrastructures et du personnel médical dans le cadre d’une tactique génocidaire.
Bombarder un hôpital, ce n’est pas seulement tuer. C’est déclarer que certaines vies ne valent pas la peine d’être sauvées – et ne le seront jamais.
Ce n’était pas le chaos.
Ni des dommages collatéraux.
Ni le brouillard de la guerre.C’était une politique .
Le mensonge s’effondre en temps réel
Le régime d’occupation israélien a affirmé que les véhicules s’étaient approchés « de manière suspecte, sans phares ». Ce mensonge a été repris dans une déclaration scandaleuse des États-Unis à l’ONU, où les délégués américains ont repris le langage des « véhicules non autorisés » et de la « perception de la menace ».
Mais maintenant, cette histoire est détruite.
Le New York Times , après avoir vérifié les images obtenues auprès d’un haut diplomate de l’ONU, a confirmé la « vérité » :
Les véhicules avaient leurs phares allumés.
Ils étaient clairement identifiés.
Ils effectuaient un sauvetage autorisé.
Israël a admis plus tard avoir tiré sur le convoi, mais avec la cruauté désinvolte de l’impunité, sans présenter d’excuses, sans rectification, sans rendre de comptes.
Ce que prouvent les images
Les phares étaient allumés.
Les véhicules étaient identifiés.
Les secouristes portaient un uniforme.
Des corps ont été retrouvés menottés.
Il s’agissait d’une exécution, et non d’un engagement.
Cela correspond au schéma documenté dans Massacre by Design et par l’analyse spatiale de 2025 de Poole et al. :
Les centres de traumatologie, la circulation des ambulances et les médecins sont systématiquement pris pour cible.
La complicité des États-Unis n’est même plus cachée
Les États-Unis n’ont pas seulement répété les mensonges israéliens : ils ont contribué à construire la couverture. Au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont exercé une ingérence diplomatique. Ils ont détourné l’attention. Ils ont accusé le Hamas. Ils ont effacé le massacre.
Soyons clairs :
il ne s’agit pas de neutralité. Il s’agit d’une alliance.
Il ne s’agit pas de surveillance. Il s’agit d’un plan