Des personnes portent le corps d’un Palestinien tué lors de frappes israéliennes dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, lundi. Photo : Mahmoud Issa

Concernant la poursuite de l’agression de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza pour la huitième journée consécutive (14.10.2023.):

-Nous prions pour les personnes tuées parmi notre peuple qui s’est soulevé hier en Cisjordanie. C’est un message clair adressé au monde entier : l’occupation ne connaît que le langage du meurtre et de la destruction.

-Le nombre de victimes de l’agression est de plus de 2.215 tués et plus de 8.714 blessés, tandis que le nombre de personnes déplacées est d’environ 400.000 répartis dans 159 abris, dont 60 centres dans la ville de Gaza et dans le nord.

-L’occupation israélienne a complètement détruit plus de 1.695 bâtiments, tours et immeubles d’habitation, tandis que plus de 7.000 unités résidentielles ont été entièrement détruites.

-Plus de 69.050 logements ont été partiellement ou gravement endommagés, tandis que 4.679 sont devenus inhabitables.

-Alors que l’agression se poursuivait, 21 personnels éducatifs et des centaines d’élèves ont été déracinés, avec 124 écoles endommagées et 14 écoles complètement démolies par l’occupation.

-Nous affirmons que notre peuple, par sa détermination, a contrecarré la tentative de déplacement forcé de l’occupation. L’occupation, dans sa stupidité, a montré qu’elle mentait lorsqu’elle parlait de zones et de couloirs sûrs, alors qu’elle a attaqué les convois de personnes déplacées hier, ainsi que les raids menés par l’occupation ciblant des zones qu’elle prétend être sûres, comme Deir al-Balah et l’ouest de al-Nuseirat.

-Nous déplorons l’intention de certains hôpitaux de campagne de se retirer de la bande de Gaza au moment où leurs services sont le plus nécessaires. Ce comportement malheureux contredit leur rôle humanitaire professionnel, ainsi que leurs dimensions nationales et religieuses. Nous les appelons à revenir sur cette décision.

-Nous tenons le Secrétaire général des Nations Unies lui-même légalement et moralement responsable de la menace d’évacuation forcée dont font l’objet les hôpitaux et les établissements de santé. Nous affirmons que nous n’abandonnerons pas notre rôle de fourniture de services aux blessés et aux malades et que nous ne répondrons pas à ces menaces. Cela signifierait la condamnation à mort de centaines de malades et de blessés.

-Nous condamnons le comportement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA) qui part vers le sud de Gaza, abandonnant son rôle humanitaire et ses obligations actuelles envers les déplacés en particulier, et plus généralement les civils et surtout les réfugiés. Ce comportement ne s’est pas limité au retrait d’employés et à l’abandon des refuges qu’elle supervise, mais s’est malheureusement étendu à une non-responsabilité des personnes déplacées qui se sont dirigées vers le sud de Wadi Gaza. Là-bas, l’agence n’a fourni aucun service, que ce soit en termes de fourniture de lieux d’hébergement ou de fourniture de produits de première nécessité.

-Nous rappelons à [l’UNRWA] que son retrait de la ville de Gaza et du nord ne l’exonère pas de sa responsabilité envers tous les déplacés, notamment les réfugiés, dans ces zones. Nous dénonçons le refus de l’aide qui devait être fournie dans ces refuges et le fait qu’il la conserve dans ses entrepôts jusqu’à présent.

Communiqué original en anglais sur le compte Twitter de Quds News Network / Traduction MR