Le capitaine Thomas Sankara incarne et dirige la Révolution démocratique et populaire du Burkina Faso, du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, date à laquelle il est assassiné lors d’un coup d’État organisé par les hommes de son bras droit, Blaise Compaoré actuellement au pouvoir.
Son combat pour le droit à l’émancipation des peuples, le chemin tracé pour la libération et le développement de son pays, la Haute Volta – appelé sous sa présidence Burkina Faso ( « l’homme intègre » ) – est devenu le symbole de lutte et d’espoir pour des générations d’africains.
Addis Abeba – 29 Juillet 87
La conférence annuelle des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), a achevé ses travaux le 29 juillet à Addis-Abeba. La plus grande partie des 200 milliards de dollars que doivent aujourd’hui les pays africains constitue un fardeau inéquitable et injuste. Un petite partie seulement de cette somme a en effet correspondu à des investissements productifs permettant d’engendrer les moyens de remboursement.
Sur la dette des États : le discours historique de Thomas Sankara “si nous payons c’est nous qui allons mourir”