Selon le Bureau des médias du gouvernement, Israël a bombardé pas moins de 68 centres de distribution alimentaire et soupes populaires à Gaza depuis le début de son génocide.

La dernière attaque a eu lieu à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza. Les forces israéliennes ont bombardé un entrepôt d’aide alimentaire, tuant cinq civils affamés et en blessant plusieurs autres. Les victimes s’étaient rassemblées, désespérées, pour récupérer de la nourriture alors que la famine provoquée par Israël s’aggrave.

Le Bureau des médias du gouvernement affirme que les attaques en cours font partie d’une stratégie délibérée destinée à affamer les civils de Gaza. Sur les 68 installations détruites, 39 étaient des centres de distribution d’aide alimentaire et 29 des soupes populaires qui fournissaient des repas quotidiens.

“Ce n’est pas le fruit du hasard”, a déclaré le bureau des médias dans son communiqué de presse samedi. “Cela fait partie d’une guerre systématique contre les infrastructures humanitaires dans le but d’infliger un châtiment collectif”.

La déclaration condamne cette violation brutale et flagrante du droit international. Elle rappelle les Conventions de Genève, qui interdisent toute attaque contre des civils et des installations humanitaires, quelles que soient les circonstances.

Des centaines de Palestiniens ont trouvé la mort ces dernières semaines en tentant d’accéder à la nourriture. Beaucoup ont été tués ou blessés lors de frappes israéliennes alors qu’ils faisaient la queue pour recevoir de l’aide.

“L’occupation utilise la nourriture comme une arme de guerre”, a averti le Bureau du service de presse de Gaza. “Il s’agit d’un crime de guerre et d’un crime contre l’humanité”.

La déclaration a appelé les Nations unies, le Conseil de sécurité et les organisations humanitaires mondiales à agir immédiatement. Elle a réclamé la protection des centres d’aide, la réouverture des checkpoints frontaliers et l’entrée en toute sécurité de l’aide humanitaire à Gaza.

Elle a également appelé les organisations de défense des droits humains et les médias internationaux à documenter ce qu’elle a qualifié de génocide au ralenti.

“Le silence du monde”, a-t-elle déclaré, “le rend complice de cette campagne de famine contre une population assiégée et sans défense”.

Source: Qudsnen.co