Les milliardaires sionistes ont été autorisés à étendre leur contrôle sur les médias

Il est intéressant de voir comment le président Donald Trump ne cesse de se plaindre au sujet des 20 otages israéliens qui seraient toujours détenus par le Hamas à Gaza, exigeant leur libération immédiate, tout en ignorant les centaines de Palestiniens non armés qui sont assassinés quotidiennement par l’armée israélienne et des mercenaires armés, ainsi que par une famine délibérée. De même, les milliers de Palestiniens qui n’ont rien à voir avec le Hamas ou Gaza et qui sont néanmoins détenus sans inculpation dans des prisons israéliennes dans des conditions horribles, y compris la torture, n’intéressent pas le président américain et son équipe. Trump est bien sûr profondément ignorant, comme il l’a démontré récemment lors de son discours décousu de 55 minutes devant l’Assemblée générale des Nations unies, dans lequel il a attaqué à la fois l’ONU en tant qu’institution et presque tous les délégués et nations représentés dans la salle, à l’exception bien sûr des Palestiniens, pour lesquels il avait bloqué la délivrance de visas, garantissant ainsi qu’ils n’auraient ni voix ni présence à New York. Les récentes déclarations de Trump reflètent également son exigence croissante de durcir les sanctions et d’isoler économiquement la Russie, ce qui n’est dans l’intérêt de personne, sauf celui de l’odieux président ukrainien Volodymyr Zelensky et du puissant lobby juif aux États-Unis et en Europe.

Trump, toujours en veine d’être adulé ou flatté, exige maintenant des services secrets américains d’enquêter sur un prétendu sabotage de l’ONU, sous la forme de trois prétendues insultes personnelles orchestrées pour le contrarier lors de sa visite à l’ONU. Il évoque notamment un escalator défectueux, le système de sonorisation de l’auditorium en panne et un dysfonctionnement du téléprompteur (apparemment actionné par un membre du personnel de la Maison Blanche). Toujours aussi vulgaire, il a menacé personnellement l’opérateur du téléprompteur en interrompant son discours et en annonçant à l’ensemble de l’assemblée :

“Celui qui actionne ce téléprompteur va avoir de gros problèmes”.

Il va d’ailleurs bien au-delà de sa tendance habituelle à dire tout ce qui lui passe par la tête, car il est dépourvu de tout code moral et de toute compassion, à l’exception de sa règle cardinale “Donnez à Israël tout ce qu’il veut !” En effet, au-delà du désastre actuel de politique étrangère concernant Gaza, Trump fait régulièrement preuve d’une malveillance qui resurgit, notamment lors de son discours à la cérémonie commémorative en l’honneur de Charlie Kirk, où il a clairement laissé entendre que la voie du dialogue avec ses détracteurs, telle que prônée par Kirk, non seulement ne lui convient pas, mais qu’il “déteste” en outre tous ses “adversaires”.

L’équipe de Trump veille également à ce que tous comprennent bien l’engagement total des États-Unis en faveur de l’État juif. Lors de sa récente visite en Israël, le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré que la voie diplomatique pour mettre fin à la guerre de Gaza est difficilement envisageable, car

le Hamas est un groupe terroriste, un groupe barbare, des animaux dangereux dont la mission affichée est la destruction de l’État juif”.

Il a ainsi confirmé son ignorance crasse des réalités, à savoir que c’est Israël l’État terroriste qui agresse tous ses voisins depuis 80 ans. Il a également réitéré le soutien politique et militaire total de l’administration Trump au génocide et au nettoyage ethnique perpétrés par Israël, en fournissant les fonds et les armes nécessaires à la “solution finale” pour la Palestine. L’expulsion des Palestiniens va ainsi permettre de commencer la construction du Trump Gaza Resort, tandis que les Juifs de Brooklyn pourront s’installer dans une Cisjordanie libérée de toute présence arabe, éliminant à jamais tout espoir de création d’un État palestinien, comme l’a promis le Premier ministre Benjamin Netanyahu en énumérant ses prétendues réalisations la semaine dernière.

D’autres mesures conformes aux exigences israéliennes ont également été prises, outre le discours consternant de Trump. Le vendredi 19 septembre, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution cruciale du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza, alors qu’Israël intensifie son assaut final sur la ville de Gaza. Adoptée la veille par 14 des 15 membres du Conseil, la résolution appelait à un “cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza, respecté par toutes les parties”, ainsi qu’à la libération de tous les prisonniers détenus par le Hamas et à la fin des restrictions sur l’acheminement des denrées alimentaires, des médicaments et autres biens de première nécessité à Gaza.

Rédigée par les dix membres élus du Conseil plutôt que par ses cinq membres permanents, la résolution évoquait une situation humanitaire “catastrophique” à Gaza, après près de deux ans d’agressions militaires ininterrompues ayant fait au moins 65 141 morts, selon les responsables palestiniens de la santé. Toutefois, ce chiffre est contesté et le nombre réel de morts s’élève en réalité à plusieurs centaines de milliers, la plupart des corps étant encore ensevelis sous les décombres, calcinés ou déchiquetés par les armes lourdes fournies par les États-Unis et utilisées par Israël.

Comme on pouvait s’y attendre, les États-Unis ont opposé leur veto à cette initiative et pour la sixième fois, afin de protéger l’État juif de ses crimes de guerre. Morgan Ortagus, envoyée spéciale adjointe des États-Unis au Moyen-Orient, a levé le bras pour exprimer son veto, dans un geste rappelant le salut nazi, et a déclaré que “le veto des États-Unis à cette résolution n’est guère surprenant. Elle ne condamne pas le Hamas et ne reconnaît pas le droit d’Israël à se défendre, et légitime à tort les faux récits favorables au Hamas, qui trouvent hélas un écho favorable au sein de ce conseil”.

Ortagus a également affirmé que la famine à Gaza n’est qu’une invention et que la déclaration officielle de famine par le Système intégré de classification de la sécurité alimentaire, soutenu par l’ONU, aurait été établie sur la base d’une “méthodologie erronée”. Elle a préféré saluer le travail des centres de Gaza Humanitarian Foundation [GHF], hautement militarisés et financés par les États-Unis et Israël, où, comme l’ont démontré de nombreuses enquêtes, des centaines de Palestiniens ont été délibérément attaqués et abattus alors qu’ils s’efforçaient de trouver de quoi nourrir leurs familles.

Pourquoi les Juifs, et plus particulièrement les Israéliens, s’en tirent-ils à si bon compte ? Parce que les milliardaires juifs qui ont corrompu le système politique et les médias américains ont réussi à contrôler presque entièrement le discours, même si cet avantage commence à décliner au fur et à mesure que toujours plus d’Américains ordinaires prennent conscience de l’horreur du génocide à Gaza. Les sondages d’opinion révèlent que 60 % de la population américaine désapprouve la politique d’Israël. L’opinion publique américaine perçoit aussi de plus en plus clairement qu’Israël et son lobby à Washington manipulent et instrumentalisent les États-Unis depuis la création de l’État juif. Sous “Genocide” Joe Biden et l’incapable Donald Trump, ces manipulations sont désormais étalées au grand jour, et Israël est à présent à même de contraindre les États-Unis à entrer en guerre pour son compte, un exploit déjà accompli par le passé grâce au Pentagone contrôlé par des Juifs sous George W. Bush, lorsque l’Irak a été anéanti, faisant au moins un demi-million de morts sur la base de mensonges selon lesquels Bagdad aurait constitué une menace potentiellement dotée d’ “armes de destruction massive”. De nombreux analystes estiment désormais qu’Israël va attaquer l’Iran avant la fin de l’année, et que Donald Trump, sous la pression de Netanyahu, se lancera à l’assaut, soit un exemple de plus de “la queue qui fait remuer le chien”.

Le lobby israélien a certainement conscience que l’opinion publique rejette fortement l’État juif et intensifie désormais sa lutte pour contrôler plus étroitement son image dans les médias. Son tout dernier succès en date concerne TikTok, attaqué au cours de l’année écoulée par des groupes tels que l’Anti-Defamation League (ADL) et son immonde dirigeant, Jonathan Greenblatt, pour avoir autorisé la publication de contenus dénonçant le comportement d’Israël.

Se conformant aux exigences sionistes, la Maison Blanche a annoncé la finalisation prochaine de la vente forcée de TikTok. Sans surprise, le nouveau propriétaire est le milliardaire ultra-sioniste juif Larry Ellison, le plus grand donateur privé de l’armée israélienne, qui prendra le contrôle total des données des utilisateurs américains et des algorithmes du site. Selon la Maison Blanche, ces algorithmes seront “reprogrammés”. En d’autres termes, TikTok ne diffusera plus que des informations positives sur Israël.

Ellison, qui a fait fortune en développant Oracle, un système de gestion de bases de données initialement créé pour la CIA, possède déjà CBS, Paramount, MTV, Comedy Central, Showtime, Nickelodeon (chaîne pour enfants), ainsi que Channel 10 en Australie et Channel 5 au Royaume-Uni. Ellison devrait également bientôt conclure l’acquisition de Warner Bros. Discovery (groupe propriétaire de CNN, HBO et de la chaîne Discovery) d’ici la fin 2025.

Avant même la finalisation de la vente forcée, la censure des contenus TikTok critiques à l’égard d’Israël a déjà commencé. Fox, un média pro-israélien appartenant à Rupert Murdoch, cherche également à rejoindre le consortium d’Ellison, initiative qui pourrait étendre et renforcer le contrôle de l’information en faveur d’Israël.

Les États-Unis se préparent à vivre encore plus de trois ans “d’aventure trumpiennes”, donc à subir bien d’autres secousses. Outre les médias d’information et de divertissement nationaux et internationaux, les milliardaires juifs alignés sur Israël possèdent ou contrôlent déjà OpenAI, Google, Meta (Facebook, Instagram et WhatsApp), Palantir, CBS, HBO, ainsi que la plupart des supports de Condé Nast (Reddit, Vogue, The New Yorker, Wired, GQ et Vanity Fair), sans oublier une multitude de studios hollywoodiens, de journaux régionaux et de stations de radio. Cette expansion dans tous ces domaines est délibérée, l’objectif étant que ce contrôle serve à soutenir Israël et à maintenir les États-Unis sous l’emprise de l’État juif et de son lobby américain.

Mes chers compatriotes américains, il est grand temps de riposter ou de nous rendre aux entités qui nous priveront de notre liberté d’expression, tout d’abord, et feront des États-Unis un pays contrôlé par un petit État fasciste et meurtrier du Moyen-Orient, prompt à recourir à la corruption et la menace pour s’emparer du pouvoir, et qui ne respecte en rien les valeurs sur lesquelles notre nation a été fondée. Alors, pour quel avenir allons-nous opter ?

Par Philip Giraldi – 25 septembre 2025

Philip Giraldi, Ph.D., est directeur exécutif du Council for the National Interest, une fondation éducative 501(c)3 déductible des impôts (numéro d’identification fédéral #52-1739023) qui cherche à promouvoir une politique étrangère américaine au Moyen-Orient davantage fondée sur les intérêts. Son site web est councilforthenationalinterest.org.

Source: UNZ.com