Les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis affirment avoir déjoué une attaque des factions soutenues par la Turquie sur les lignes de front du barrage de Tishreen et de Maskanah dans la campagne orientale d’Alep.
Plus de 900 personnes auraient été arrêtées et emmenées dans des lieux non divulgués, leur sort étant totalement inconnu, a rapporté le correspondant d’Al Mayadeen, notant que le traitement des détenus à Homs contraste avec l’approche plus clémente observée dans d’autres régions.
Plus tôt, l’Observatoire syrien des droits de l’homme a signalé la détention de 500 personnes provenant de villages de la campagne orientale de Homs au cours d’une opération de sécurité lancée par l’Administration des opérations militaires et le ministère de l’Intérieur.
Parmi les détenus se trouvent des officiers et du personnel qui s’étaient réconciliés avec la nouvelle administration et avaient obtenu des cartes d’identification pour le suivi. Les rapports indiquent que certains détenus ont subi des violations lors de leur arrestation, y compris des cas de torture lors de leur transport vers les centres de sécurité, selon notre correspondant.
L’opération a d’abord ciblé des villages tels que Jib al-Jarrah, Maksar al-Hisan et Mukharram al-Fuqani, avant de s’étendre à d’autres zones, notamment Sanqari, al-Masoudiya et Abu Hafka.
La rhétorique sectaire prédomine
Les médias syriens ont diffusé des appels de résidents concernant des violations et des destructions au cours des opérations de ratissage de l’armée. Les allégations font état de jeunes hommes emmenés dans des lieux non divulgués et d’une rhétorique sectaire utilisée par le personnel armé, qui aurait agressé des individus sur la base de leurs affiliations sectaires et menacé ceux qui tentaient de documenter les événements. L’accès à Internet a également été coupé dans ces zones.
Des témoins ont parlé d’humiliations publiques et de tortures, visant en particulier les anciens officiers du régime, malgré l’absence de preuves les impliquant dans les violences.
Par ailleurs, des sources locales à Homs ont rapporté que des points de contrôle armés ont empêché les employées alaouites de la Direction des services techniques d’accéder à leur lieu de travail pendant quatre jours consécutifs. Les employées ont été averties de ne pas revenir, tandis que leurs supérieurs ont menacé de les licencier pour cause d’absentéisme.
Les FDS et les forces soutenues par la Turquie se battent dans la campagne d’Alep
Dans le nord de la Syrie, les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, ont déjoué une attaque des factions soutenues par la Turquie sur les lignes de front du barrage de Tishreen et de Maskanah dans la campagne orientale d’Alep.
Le barrage avait été la cible de bombardements turcs et d’attaques de factions alliées. Des affrontements intenses et des frappes aériennes ont suivi, les FDS ripostant en prenant pour cible les stations de pompage d’eau alimentant Alep.
Les FDS ont déclaré avoir tué une centaine de combattants soutenus par la Turquie, tandis que les factions ont reconnu avoir perdu 25 membres.
Ces attaques surviennent dans un contexte de tensions accrues dans le nord de la Syrie, où les groupes soutenus par la Turquie s’affrontent fréquemment avec les FDS et leurs affiliés.
Les FDS, un allié clé du Conseil militaire de Manbij, ont récemment rapporté la mort de 52 membres de factions soutenues par la Turquie lors de batailles féroces près du barrage de Tishrin.
Le barrage de Tishreen, une infrastructure essentielle, revêt une importance stratégique dans la région, ce qui en fait un point central dans la lutte pour le pouvoir dans le nord de la Syrie.
Le barrage ne fournit pas seulement de l’électricité aux zones environnantes, mais sert également de ressource en eau essentielle, ce qui en fait une cible dans les hostilités en cours.
RédactionAl Mayadeen English
Source : Almayadeen.net