Israël est euphorique : une fois de plus, il a tué son ennemi juré, le premier Goy du jour, le chef des Amalécites contemporains, le champion d’Aman 2024, la meilleure figure hitlérienne qu’il ait pu trouver. Je ne serais pas surpris qu’ils annoncent une fête juive et inventent un nouveau plat traditionnel juif. Quelque chose comme le nez de Sinwar. Les oreilles sont déjà prises : à Pourim, ils mangent les oreilles d’Aman pour célébrer le génocide d’Aman et de 70 000 membres de sa tribu.
Mais il y a quelque chose qu’ils ne peuvent pas prendre à Sinwar.
Synwar est l’architecte de leur dernière guerre. Dès le 7 octobre, les principaux analystes israéliens ont admis qu’Israël ne pouvait rien faire pour gagner cette guerre. Il n’y avait rien à faire pour effacer la bavure militaire. Netanyahou connaît son peuple. Il sait que tuer les autres les unit. Il leur a offert un génocide. Mais la vérité est qu’il n’y a pas de retour possible après un génocide. Israël a sacrifié son avenir. Ce n’est pas seulement la région qui en a eu assez d’Israël. Le monde entier en a eu assez d’assister à leur génocide.
Le 7 octobre, j’ai écrit que l’événement était une dernière occasion cosmique pour le pays de tendre l’autre joue. De se remettre en question. De dire : « D’accord, réduisons nos pertes et ouvrons une nouvelle page de réconciliation. Après tout, nous sommes venus ici en Palestine pour construire un avenir, et tout ce que nous avons obtenu à la place, c’est, une fois de plus, de nous faire haïr et rejeter. »
Je n’ai pas retenu mon souffle pour que ce miracle introspectif se produise. Je ne suis pas si stupide. J’ai bien sûr compris que tendre l’autre joue implique une compréhension plus profonde du sens profond d’être parmi les autres. Cette petite chose que les gens qui ont rejeté Jésus s’obstinent à ne pas comprendre.
Compte Facebook, 17 0ctobre 2024
Musicien de jazz
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Israel is in a euphoric mode, once again they killed their arch enemy, the prime Goy du jour, the chief of the contemporary Amalekites, 2024 Aman champion, the best Hitler figure they could find. I won’t be surprise if the announce a Jewish holiday and invent a new Jewish traditional dish. Something like Sinwar’s Nose. The ears are already taken: in Purim they eat Aman’s Ears to celebrate the genocide of Aman and 70.000 members of his tribe.
But there is something they can’t take from Sinwar. He is the architect of their last war. Already on 7 October Israel’s leading analysts admitted that there was nothing Israel could do to win this war. There was nothing it could do to wipe out the military blunder. Netanyahu knows his people. He knows that killing others unites them. He gave them a genocide. But the truth is that there is no way back from a genocide. Israel sacrificed its future. It isn’t just the region that had enough of Israel. The entire world had enough witnessing their genocidal spree.
Israel of course could have been in a different place right now, on the 7 of October I wrote that the event was a cosmic last opportunity for the country to turn the other cheek. To self reflect. To say, ok let’s cut our losses and open a new page of reconciliation. After all we came here to Palestine to build a future, all we got instead is, once again, made ourselves hated and rejected.
I didn’t hold my breath for that introspective miracle to happen. I ain’t that stupid. I of course realised that turning the other cheek involves some deeper understanding of the deep meaning of being amongst others. That one little thing that the people who rejected Jesus insist not to grasp.
Gilad Atzmon, October 17, 2024