La guerre en plein Paris frappe nos frères et sœurs. Tant de morts, tant de blessés donnent le vertige.
Il nous est insupportable de penser que cette horreur a un coupable : la folle et irresponsable politique étrangère de Nicolas Sarkozy que François Hollande a poursuivi.
Il est urgent que les citoyens français mettent en cause la conduite irresponsable de leurs dirigeants qui, après avoir liquidé Mouammar Kadhafi, détruit l’Etat libyen, et cherché à écarter le président Assad, se sont associés à des Etats qui, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, financent et arment les groupes terroristes.
Hollande et Fabius ont fait la promotion du groupe al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaida, responsable de nombreux carnages d’innocents en Syrie. Leur politique ne pouvait que conduire au désastre. En effet, ce sont ces mêmes groupes terroristes que Fabius et Hollande ont soutenu qui ont peut-être frappé cette nuit Paris.
Hollande et Fabius, doivent rendre des comptes.
La France des « je suis Charlie » – récupérée et instrumentalisée par des dirigeants – est devenue par leur faute, l’ennemi numéro un des terroristes. Cela est une très mauvaise nouvelle.
Il convient de rappeler aujourd’hui aux Français que Hollande et Fabius ont livré, dès 2012, des armes aux groupes terroristes dit « rebelles »; alors même que l’Union européenne avait imposé un embargo sur de telles livraisons dès l’été 2011. Hollande a dit au journaliste Xavier Panon:
«Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres».
Xavier Panon l’a écrit dans le livre « Dans les coulisses de la diplomatie française, de Sarkozy à Hollande ». Cet aveu ahurissant n’a pas fait scandale en 2014 quand le livre de Panon est sorti.
Ce que nos dirigeants ne disent pas à leurs concitoyens nous le disons ici.
Les familles en provenance des camps de réfugiés turcs notamment soutiennent généralement les groupes islamistes –qualifiés improprement de groupes « rebelles » par les journalistes traditionnels.
Parmi ces familles, entrées en grand nombre en Europe, il peut y avoir des requérants d’asile proches de ces groupes terroristes. C’est même fort probable.
Nous pensons que cela n’a pas été pris sérieusement en compte.
Silvia Cattori | 14 novembre 2015
